Connaître le passé nous permet de comprendre le présent et d'anticiper le futur. Voici les événements reliés à son fondateur, Baden-Powell, et aux événements scouts mondiaux et locaux, le tout classé en ordre chronologique. Cependant, n'oublions pas que le Mouvement scout fait partie de notre société, et que pour comprendre la progression de celui-ci dans l'histoire, nous devons aussi regarder l'évolution de la société. On peut alors comprendre les changements du scoutisme. L'historique du mouvement scout concerne tous les types de scoutisme qui furent créés.
Naissance d'Olave Sinclair Soames à Chesterfield, en Angleterre. Elle habite « Liliput » (patrie de Gulliver). Elle est la dernière d'une famille de trois enfants : une soeur, Edith Autiol, née en 1885 et un frère, Arthur Granville, né en 1886. Ses parents sont Katharine Hill et Harold Soames. Son père, qui désirait un fils afin de le baptiser Olaf, se consola en féminisant le nom de sa fille.
Début
de la guerre des Boers. Baden-Powell, rappelé de congé trois mois avant
et envoyé presque seul à l'extrême Nord de la colonie du Cap, avait
levé sur place des troupes. Quand les neuf milles hommes du Général
Cronje attaquèrent Mafeking, ils se heurtèrent à une résistance
organisée et durent lever un siège. Le siège de sept mois fut fertile
en épisodes pittoresques puisque les ressources réelles de la garnison
n'excédait pas mille soldats en provenance d'unités hétéroclites
(Protectorate Regiment, Bechuanaland Rifles, BSA Police) renforcées par
la Town Guard et 500 auxiliaires Baralong. B-P organisa avec méthode la
vie de la population assiégée, soutenant par son énergie, son dynamisme
et sa bonne humeur le moral de tous. Il utilisa des garçons d'une
douzaine d'années à toutes sortes de besognes auxiliaires afin de
libérer les hommes pour le service des armes.
Cette guerre le
rend célèbre par son sens de l'organisation, de l'humour, son énergie
et son dynamisme (et aussi par une nation en manque de héro).
Il écrivit un livre pour l'armée : « Aids to scouting » où il fait ressortir l'importance du rôle des éclaireurs et la manière de les former.
Mort d'un enfant à Mafeking. La tentation de l'aventure est trop forte pour ces adolescents, en vacances forcées et délaissées par leurs parents engagés dans la défense de la ville.
Création du « Mafeking Cadet Corps », sous le commandement de Baden-Powell, du Major Lord Edward Cecil et secondé par le Lieutenant Moncrieffe; 18 cadets de 12 à 15 ans (dont Linden Bradfield) y servait initialement. Il possède son propre chef, un sergent-major de 12 ans, Warner Goodyear. Sa mission :
Au cours des trêves dominicales, les garçons de Mafeking sont soumis à la discipline imposée par Baden-Powell et participent à de nombreuses activités sportives et manuelles.
Libération de Mafeking après un siège de 217 jours. Le « Cadet Corps » est au premier rang, devant toutes les autres unités de la garnison. B-P était devenu une sorte de héros national dans tout l'empire britannique. Nulle part il était plus populaire que parmi les jeune gens qui étaient surexcités par l'exemple des « cadets de Mafeking ». Il devient le plus jeune major-général de l'armée. Vers la fin de la guerre, on lui demande d'organiser une police militaire en Afrique du Sud pour maintenir la paix. Il reprend encore une fois le système des patrouilles. Il choisit un uniforme pratique : le chapeau à large bords, la chemise beige, le foulard et la culotte courte.
B-P constate que son livre (Aids to scouting) passionne les jeunes garçons, alors qu'il n'a pas été écrit pour eux (il a été érit pour les militaires). La Boys Brigade de Sir William Smith et les Boys Clubs s'en servaient pour enseigner aux jeunes l'observation et la vie dans les bois. Il se dit que cette formation des éclaireurs de l'armée pourrait être essayée pour les garçons, mais dans un autre sens. B-P se met à l'oeuvre pour transformer ce qui était un art d'apprendre aux hommes à faire la guerre en un art d'apprendre aux garçons à faire la paix.
M. Ernest Thompson
Seaton, un naturaliste canadien d'origine britannique émigré aux
États-Unis, écrit des articles encourageant les jeunes à apprendre les
moeurs des peaux-rouges et créa un petit organisme : les Indiens des
bois. Il avait publié un manuel pour cette tribu deux ans avant la
sortie du livre Éclaireurs et accusait
B-P de lui avoir volé ses idées car dans l'organisation, chaque
patrouille se choisissait un nom d'animal avec le cri correspondant,
chaque jeune apprenait des techniques de survie en forêt par la
pratique et par des jeux; ils gagnaient des médailles et obéissaient à
leurs propres lois. Tous ces éléments se retrouvaient dans le scoutisme.
B-P
avouait ouvertement s'être inspiré du travail des autres pour bâtir son
programme. Le scoutisme réussit là où les Indiens des bois échouèrent.
Ces derniers invitaient les garçons à adopter le mode de vie et les
valeurs du noble sauvage et allait à l'encontre l'évolution de la
société américaine.
B-P est promu inspecteur général de la cavalerie. Il occupe cette fonction pendant quatre ans.
Camp sur l'île de Brownsea (près de l'île de
Wight) près de Poole, dans le Dorset, dans le sud de l'Angleterre.
Cette île avait la réputation d'avoir été un refuge de contrebandiers
et de pirates; B-P y allait en étant jeune avec ses frères pour y
chercher des trésors. Vingt-et-un campeurs de toutes les couches de la
société : 10 provenaient de l'école publique d'Eton et de Harrow; 7
venait de Bournemouth Boys Brigade et 3 de Poole Boys Brigade. Il y
avait également Donald (neveu de 9 ans de B-P). Ils se rangèrent sous
les emblèmes du Courlis, du Corbeau, du Loup et du Taureau autour de
B-P et de quelques compagnons de la première heure : un de ses frères,
Georges, et un de ses officiers, le Major MacLaren.
Pendant ce
camp, il met en pratique tout ce qu'il a appris dans les bois et dans
l'armée par des histoires et des jeux. De 6h30 à 21h30, les garçons
découvrent l'éthique et la pratique du scoutisme. Chaque jour a un
thème : vivre en campagne, observation et pistage, connaissance des
bois, secourisme, patriotisme, études anthropologiques et
ethnologiques, orientation... St-George fait son entrée sous la
rubrique « chevalerie » : le code de conduite préconise la dévouement,
le courage, la charité et l'obligation à un acte de bonté quotidien, la
B.A.
Publication du compte rendu du camp de Brownsea dans Scouting for Boys (Éclaireurs) en six livraisons bimensuelles réunies en volume chez Pearson, une des plus grande maison d'édition en Angleterre. Chaque chapitre coûtait quatre pence. Cela contenait principalement des récits d'aventure, des histoires, des thèmes de jeu et des schémas de réalisation de toutes sortes, sans qu'on puisse parler d'un ordre méthodique. L'ouvrage n'était pas encore complètement paru que déjà Robert Young à Glasgow, le colonel Vaux à Sunderland, le Capitaine C. Pearce à Hamptonstead et M. Hemingway à Nottingham avaient fondé des groupes et se disputaient l'honneur d'avoir fondé la première unité régulière.
Pour réaliser « éclaireurs », exposé de base du scoutisme,
B-P avait un plan en quatre parties :
Le but est d'élever le niveau général de ceux qui seraient les citoyens de demain.
Plus précisément, il donnera 5 buts :
Les activités reposent sur le principe du jeu éducatif, de l'amusement qui amène insensiblement l'enfant à s'instruire lui-même. Le contact avec la nature est ici essentiel.
Les 10 articles de la loi scoute
sont positifs, il n'y a pas d'interdictions et ils proposent une règle
de vie que le garçon promet de mettre en pratique de son mieux dans sa
propre vie lors de la promesse. Ainsi B-P intègre à son système d'éducation sa dimension globale : la religion.
L'uniforme
ressembla beaucoup à celui de la police Sud Africaine. Il s'agissait
pour B-P de s'habiller en hommes des bois et de symboliser la
fraternité, « car une fois adopté universellement, il [l'uniforme]
supprime toutes les barrières de classe et de frontière ». Quant à
l'insigne du mouvement, il choisit la fleur de lys comme symbole de la
pureté et de la paix. Mais la signification réelle de l'emblème est
qu'elle montre la bonne direction (elle indique le Nord sur les cartes)
sans tourner à droite ni à gauche, ce qui serait revenir en arrière.
En
moins de deux ans et sans appui officiel direct, le Mouvement comptait
plus de cent mille adhérents dans les Îles Britanniques.
B-P ouvre un bureau pour répondre aux nombreuses demandes de renseignements qui ne cessent d'affluer.
Première ébauche d'organisation générale à l'esprit très décentralisateur. L'élément essentiel est l'unité. Le comité local de personnalités et de parents jouira donc d'une autonomie presque complète. Un rallye regroupe 1500 boy-scouts anglais.
Conférence
de chefs au Chrystal Palace à Londres pour jeter les premières bases
des règles scoutes en matière de religion. Dans l'idée de Baden-Powell,
le scoutisme n'était pas lié à une
confessionnalité particulière. L'essentiel à ses yeux était l'esprit de
la bonne volonté, la recherche loyale du Vrai et du Bien.
Rallye
(le premier) de 10 000 personnes au Chrystal Palace avec la présence
d'une troupe allemande et un grand nombre de filles en uniforme qui se
disaient des « Girl scouts ». Au début, c'est à sa soeur Agnès (une
vieille fille n'ayant jamais quitté sa mère) que B-P confie les guides,
car il est littéralement débordé et tiré de tous les côtés par ses
scouts. Il n'avait rien prévu pour les filles, car il craignait que les
garçons ne se désintéressent du mouvement si les filles en faisaient
partie.
Scouting for Boys est déjà traduit en 5 langues.
Sous l'insistance du Roi Édouard VII, B-P quitte l'armé pour se
consacrer à ses Éclaireurs. On compte plus de 100 000 scouts en
Grande-Bretagne. Le scoutisme commence à se développer au Chili, en
Inde, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Allemagne, en France, en
Suède, en Norvège, en Argentine, à Singapour et au Mexique.
En entrant à la caserne Knightsbride, B-P remarque la démarche assurée d'une jeune fille (Olave)... (à suivre dans deux ans!!!)
Fondation de l'organisme officiel des Guide : The Girl Guides Association, en Angleterre.
Premier
voyage de B-P au Canada, en tournée de promotion. Il est accueilli par
deux éclaireurs canadiens-français à Québec (il faudra par contre
attendre 1918 avant la fondation de la première troupe
canadienne-française).
Rassemblement
impérial en Angleterre visant à marquer le couronnement du roi Georges.
Il y a trente mille éclaireurs dont des Écossais, des Gallois, des
Irlandais, des Maltais, des scouts de Gibraltar et plus d'une centaine
de Canadiens.
Première grande sortie publique des Guides, à Hyde Park, près de Londres.
Lors d'une croisière aux Antilles (tournée mondiale pour promouvoir le scoutisme), le 5 janvier, B-P revoit Olave Sinclair Soames sur le navire Acadian alors qu'elle accompagne son père en Jamaïque. Ils passèrent 3 semaines ensemble et ne se revirent qu'au mois d'août.
Fiançailles de B-P et d'Olave.
Mariage
de B-P et d'Olave dans l'intimité. Suite à la collecte d'un sous par
garçon, on lui offrit une Rolls-Royce standard 20 cv et une paire de
bretelles.
La Boy-Scout Association se voyait gratifiée d'une charte royale d'incorporation.
Fondation des Guides de France
Fondation des Guides d'Australie, d'Afrique du Sud, de Finlande, de Suède, du Danemark et de la Pologne.
Rallye de Birmingham. L'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie, la Belgique, l'Espagne, les États-Unis, la France, la Hollande, l'Italie et la Suède étaient représentés.
Lady Olave prend la relève d'Agnès auprès des guides.
Conférence à Manchester dirigée par R. Philipps pour mettre au point les principaux problèmes de l'organisation intérieure des troupes.
Début de la préparation du manuel des louveteaux avec Miss Vera Barclay, fille de Florence Barclay. B-P s'était rendu compte qu'avant un certain âge, on apprenait plus par l'imagination que par l'action, d'où l'adaptation du livre de Rudyard Kipling.
Dès le début de la guerre; les boy-scouts anglais, dans une mobilisation spontanée, offrent leurs services (secours aux blessés, transport des messages, aide aux populations civiles), sauf pour toute action spécifiquement militaire. Lord Kitchener s'opposa à ce que les scouts intervinssent comme corps constitué dans le combat, mais beaucoup de scouts furent quand même mobilisés.
Création
d'un corps de garde-côtes (c'est dans la marine que les scouts anglais
jouèrent le rôle le plus remarquable). En Amérique, au début de la
guerre, les scouts formaient la plus grande force en uniforme et
ramassèrent plus 350 millions de dollars en dons pour l'effort de
guerre.
La guerre apporta une confirmation
éclatante de l'intérêt du système des patrouilles. Malgré que les chefs
étaient enlevés par la mobilisation et que les aînés partaient de plus
en plus tôt, de simples chefs de patrouille, adolescents, suffisaient à
assurer la vie des unités.
Ouverture du premier camp
école. B-P considérait que rien ne vaudrait plus pour les chefs qu'un
stage de vie en commun dans les conditions mêmes de la vie de leurs
garçons.
Parution du manuel des Louveteaux. Création des louveteaux
Mort du Capitaine R. Philipps sur la Somme pendant la guerre. Il était un des meilleurs collaborateurs de B-P.
Lady Olave fait sa promesse guide.
Olave est nommée commissaire du comté de Sussex et en octobre, commissaire chef d'Angleterre.
Conférences à Matlock Bath et à Dunblane, puis à Londres en 1918
pour résoudre le problème du retour des aînés après la guerre. Certains
considéraient qu'après un certain âge, l'éducation est virtuellement
terminée, que le scoutisme correspond à une période déterminée de
l'adolescence. Mais Lord Kitchener avait lancé le slogan « scout un
jour, scout toujours » et on voulait garder dans une atmosphère scoute
les jeune de 18 à 25 ans.
Publication par B-P, avec l'aide de sa soeur Agnès et de son épouse Olave, du Livre des Éclaireuse.
Le Canadian Council of the Girls guide Association est incorporé par une loi du parlement canadien.
Suite
à un grand désastre maritime dans le port d'Halifax, les scouts et les
guides apportent une aide qui fut grandement appréciée.
Avec l'aide du colonel de Burgh, B-P crée les Routiers pour remédier à ce problème [des plus vieux]. Olave est nommée Chef Guide.
À Ottawa, fondation de la première troupe canadienne-française reconnue par la Boy Scout Association, la 41e Notre-Dame par l'abbé Joseph Hébert, vicaire à la basilique d'Ottawa. Le premier camp est presque une retraite fermée sur la vocation religieuse. Cette initiative reste isolée, car le clergé canadien s'oppose au scoutisme, reprochant à son fondateur d'être protestant et franc-maçon.
B-P fait l'acquisition de Gilwell Park, propriété qui lui est léguée par W.F. de Bois MacLaren (écossais, un ami de B-P).
B-P reçoit le titre de Lord.
Le Mouvement compte 200 000 membres dans 30 pays.
B-P donne le premier cours de formation à Gilwell Park, où on y avait installé les camps-écoles britanniques. Des chefs de partout étaient entre les mains de F. Gidney, H. Martin, J. Wilson et de S. Thurman pendant un stage 10 jours et enrichissaient le fond commun de la science scoute, le Gilcraft. Le chef de troupe travaille et discute avec les chefs les plus remarquables de son association. On y apprend rien tant on est bousculé, mais on s'y fait juger et on fait soi-même le point sur sa valeur et sur ce que l'on sait versus ce que l'on devrait savoir. Les anciens de Gilwell étaient reconnaissables grâce à leur foulard gris rosé frappé d'un rectangle de tartan aux couleurs des McLaren et aux bûchettes zoulou de la Wood Badge. C'est grâce ces camps que la méthode scoute a pu se fixer sans se figer et s'unifier sans s'uniformiser.
Deuxième voyage de B-P au Canada (le 1er d'Olave).
Un conseil mondial guide voit le jour.
Premier Jamboree mondial à l'Olympia de Londres regroupant 8 000 éclaireurs de 22 nations. B-P choisit le mot Jamboree puisqu'il signifie un grand rassemblement de tribus. L'emplacement, une immense construction à toit de verres, couvrant 6 âcres dont le sol bétonné avait été recouvert de terre pour les compétitions. Quelques participants non scouts : un alligator de Floride, un bébé crocodile de Jamaïque, un lionceau de Rhodésie, des singes d'Afrique du Sud, un éléphanteau, un chameau...
Lors du dernier rassemblement du Jamboree, B-P fut spontanément nommé Chef scout du monde (B-P avait lui-même suggéré qu'on lui attribue ce titre quelques années auparavant). Ce titre ne fut plus jamais attribué après sa mort. À partir de ce moment, on peut parler de la naissance de la communauté scoute internationale. Les représentants qualifiés des Associations n'eurent plus qu'à s'enregistrer en constituant, sous le contrôle d'un Comité International de neuf membres, et sous la direction du chef anglais H. Martin, le Bureau International du Scoutisme Mondial.
Première conférence internationale du scoutisme.
Création du Bureau international du scoutisme.
L'Association Montréalaises des Guides est formée.
Première publication de la revue internationale « Jamboree » (le titre est devenu « Scoutisme Mondial » en 1955 puis « Bulletin du Scoutisme Mondial »).
Élection du premier Comité international (à la 2e Conférence internationale) à Paris en France. 30 Organisations Scoutes Nationales représentées.
Premier recensement mondial : 1 019 205 membres dans 31 pays.
Création de la branche des Scouts aînés (Routiers).
Lancement de La Route du Succès, destiné aux routiers.
Création des Guides de France.
Troisième voyage de B-P au Canada (le 2e d'Olave).
2e Jamboree mondial à Copenhague au Danemark. 4. 549
participants. On décida de renoncer aux olympiades scoutes afin de
favoriser les contacts fraternels puisque pour certaines délégations,
les championnats internationaux excitaient les passions nationales et
le chauvinisme au lieu de développer la compréhension et la fraternité.
Innovation : une semaine d'hospitalité chez l'habitant pour les scouts
après le Jamboree; championnat scout mondial. Problèmes : public trop
nombreux et le déluge. B-P est surnommé « Baden-Mester » (Maître
baigneur en danois). Distribution des prix par B-P au stade
3e Conférence Mondiale du Scoutisme, Copenhague, Danemark. 34 Organisations Scoutes Nationales représentées.
Inauguration du Chalet Scout International à Kandersterg en Suisse (maintenant connu sous le nom de Centre Scout International de Kandersteg).
Le nom de Jeannettes est utilisé pour la première fois en France. Ce thème s'inspire de la vie de sainte Jeanne d'Arc, héroïne française.
Fondation
dans la paroisse Saint-Antoine de Longueuil de la première troupe
canadienne-française au Québec sur l'initiative de Georges
Sainte-Marie, un jeune instituteur. Troupe indépendante, parrainée par
la 19e Troupe de Paris. À l'été, il amène ses scouts à Ste-Rose pour un premier camp d'été.
L'abbé
Lionel Groulx milite pour le développement du scoutisme au
Canada-français après avoir vu quelques « boys scouts » à l'oeuvre dans
la nature. Il avait demandé à un jésuite, le père Adélard Dugré, de
faire une étude dont la conclusion militait pour le scoutisme au
Canada-français.
4e Conférence Mondiale du Scoutisme à Kandersteg en Suisse. 29 Organisations Scoutes Nationales représentées.
Marie Diemer écrit pour les jeannettes « Le livre de la Forêt Bleue ».
L'Association Mondiale des Guides et des Éclaireuses remplace le Conseil Mondial des Guides.
3e Jamboree mondial à Arrowe Park, Brikland, non loin de
Liverpool en Angleterre. Les huit jours de pluie laissèrent aux
campeurs le souvenir d'un camp boueux, une boue liquide, glissante et
tenace. 50 000 scouts de 69 pays (320 000 visiteurs). B-P annonce
l'ouverture du Jamboree en soufflant dans une corne de Kudu.
5e Conférence Mondiale du Scoutisme, Birkenhead, Angleterre. 33 Organisations Scoutes Nationales représentées.
Le
fondateur du scoutisme est anobli et prend le nom de Lord Baden-Powell
of Gilwell. Ses armoiries comportent des lions héraldiques, symboles de
l'Angleterre, des croix de Malte, symbole de la chevalerie et sa devise
« Fais bien ce que tu fais ».
Olave devient Chef Guide Mondial lors de la conférence des guides à Foxlease.
Le mouvement compte plus de 2 millions de membres.
B-P entreprend une campagne mondiale pour la paix
Le scoutisme fait son apparition à Québec.
Le scoutisme fait son apparition à St-Hyacinthe. À la demande de Monseigneur Fabien Zoël Decelles, l'abbé Eugène Goulet, assisté de l'abbé Victor Quintal fond la 1ère troupe Cathédrale, St-Hyacinthe.
Fondation du premier clan de routiers à Trois-Rivières.
6e Conférence Mondiale du Scoutisme à Vienne-Baden en Autriche. 44 Organisations Scoutes Nationales représentées.
Le 22 février est déclaré journée d'amitié internationale.
Le scoutisme fait son apparition à Joliette et dans le diocèse de St-Boniface au Manitoba.
4e Jamboree mondial, dans le parc du Régent à Gödöllö en
Hongrie. 25 793 participants. Un cerf bondissant fut adopté comme
emblème. « Jamboree » est un nouveau langage qui consiste
principalement en des signes mettant en valeur un sourire heureux.
Chaque groupe étranger à un « cousin », un scout de l'endroit capable
de parler une langue étrangère. Les scouts de l'air participent pour la
première fois. Première sortie de timbres commémoratifs scouts.
7e Conférence Mondiale du Scoutisme, Gödöllö, Hongrie. 31 Organisations Scoutes Nationales représentées.
Création de la méthode Jeannette.
Rallye diocésain au Cap-de-la-Madeleine regroupant 400 guides. Instauration de la campagne de la fleur de mai. Les profits sont versés au comité des fêtes du tricentenaire de la ville de Trois-Rivières.
Les Évêques du Québec, réunis en assemblée, fondent la Fédération des Scouts Catholiques de la province de Québec. Cela fait suite aux actions du cardinal-archevêque de Québec, Mgr Rodrique Villeneuve. Cette initiative impliquait la disparition de la Fédération Catholique des Éclaireurs, qui d'abord s'y opposa mais qui finit par se rallier.
Apparition des louveteaux dans le district de St-Hyacinthe.
8e Conférence Mondiale du Scoutisme à Stockholm en Suède. 28 Organisations Scoutes Nationales représentées.
5e Jamboree mondial à Bloemendaal-Vogelenzang, près de
Haarlem en Hollande. 28 750 scouts de 54 pays. Expositions quotidiennes
dans l'arène. Les éclaireurs souhaitent la bienvenue à Lady
Baden-Powell, Chef éclaireuse du monde. Le Jamboree le plus propre :
120 douches et 650 robinets. 71 ponts sur les canaux qui entrecoupaient
le camp.
9e Conférence Mondiale du Scoutisme, La
Haye, Pays-Bas. 34 Organisations Scoutes Nationales représentées. C'est
la dernière de B-P. Celui-ci fait ses adieux lors de la cérémonie de
clôture.
Suite aux non respect des valeurs scoutes et guides, de
nombreux pays (Allemagne, Italie, Pays de l'Est) sont bannis du
mouvement scout.
10e Conférence Mondiale du Scoutisme à Edimbourg en Écosse. 27 Organisations Scoutes Nationales représentées.
Décès de Baden-Powell à Nyeri au Kenya. Sur sa pierre tombale, on retrouve le signe « fin de piste », ce qui signifie « retourné à la maison » et les emblèmes scouts et guides.
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Cinquième visite d'Olave au Canada.
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Première Conférence Inter-américaine à Bogota en Colombie.
Parution en France d'un journal pour les jeannettes. Elles ont également un nouveau carnet de la jeannette et un carnet de signes (en France).
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6e
Jamboree mondial (Jamboree de la Paix) à Moisson en France. 24 152
participants. Il y a 35 000 participants venus de 40 pays. Les
« cousins » du Jamboree précédent deviennent les "Z's". Les
haut-parleurs sont une innovation déplaisante de l'époque. Les scouts
de l'Inde célèbrent l'indépendance de leur pays. La marche finale
s'effectue selon le modèle d'un noeud de vache, le symbole du Jamboree
et chaque sous-camp porte à sa tête les nombreux drapeaux et bannières
des scouts de différents pays qui avaient campé ensemble.
11e Conférence Mondiale du Scoutisme au Château de Rosny en France. 32 Organisations Scoutes Nationales représentées.
Apparition des routiers dans le district de St-Jean.
Le Mouvement compte plus de 5 millions de membres dans une cinquantaine de pays.
7e Jamboree mondial à Bad Ischl en Autriche. 12 884
scouts. La simplicité est la principale caractéristique. Pour la
première fois, des scouts allemands prirent part à un Jamboree mondial
comme membre de l'Organisation Mondiale.
13e Conférence Mondiale du Scoutisme, Salzbourg, Autriche. 34 Organisations Scoutes Nationales représentées.